Crapaud : les risques d’intoxication chez le chien et le chat.

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Nous parlons régulièrement des dangers que peuvent représenter les morsures de vipère, les piqûres de guêpe, de frelon ou encore le contact avec les chenilles processionnaires.

Nous évoquerons dans cette article le cas des crapauds. Ces derniers sécrètent un poison pouvant être mortel. 
Le chien est la principale espèce touchée : il s’envenime en tenant un crapaud dans la gueule, même sans l’ingérer. Le crapaud possède deux types de glandes situées sur tout le corps et elles sécrètent un venin toxique.
Le venin ne traverse pas la peau mais les muqueuses. En prenant le crapaud dans sa gueule, le chien exerce une pression qui déclenche l’éjection du venin.
Lors du contact avec la muqueuse buccale, les toxines pénètrent dans le sang et ciblent principalement le cœur, le système nerveux, les voies digestives.
Les risques d’envenimation sont plus élevés entre avril et septembre (un pic est observé entre juillet et août).

Les signes cliniques d’une intoxication au venin de crapaud sont d’abord une salivation immédiate et importante puis des vomissements, un abattement. Ils sont ensuite fréquemment suivis par une atteinte nerveuse : démarche anormale, tremblements, convulsions. Les signes cardiaques ne peuvent être décelés qu’à l’auscultation ou à l’électrocardiogramme.

Si vous voyez votre animal avec un crapaud dans la gueule, rincer lui immédiatement la cavité buccale et contacter rapidement un vétérinaire.

La gravité de l’envenimation dépend de la taille de l’animal exposé : pour un gros chien, l’évolution est le plus souvent bénigne. Mais pour un petit chien, le contact buccal avec un crapaud peut être mortel !