Les puces sont des insectes piqueurs fréquemment rencontrés chez nos animaux domestiques. En France, on trouve les plus souvent deux espèces de puces : Ctenocephalides canis à proprement parler la puce du chien, mais la plus fréquente est Ctenocephalides felis, commune au chien, au chat et au furet. Plus rarement, on peut trouver la puce du hérisson, du lapin ou des oiseaux. Les mammifères sauvages peuvent aussi en être porteurs.
Contrairement à ce qui est souvent cru, les puces sont présentes toute l’année avec des pics saisonniers. Des études récentes ont montré qu’environ 30% des chiens en sont porteurs, et que dans plus de la moitié des cas les maîtres n’en ont pas conscience.
Ce sont des parasites obligatoires, c’est à dire que les puces adultes doivent se nourrir pour survivre.
Une grande partie de leur cycle se déroule dans l’environnement. La puce pond des œufs, qui se transforment en larves puis en nymphe dans un cocon dans lequel elles sont bien à l’abri (y compris des insecticides) et peuvent survivre jusqu’à 6 mois.
Le développement et la survie des puces dans l’environnement sont fortement dépendants des conditions de température (elles résistent jusqu’à 3°C) et d’humidité de l’environnement (elles n’aiment pas l’air sec). Elles se sont parfaitement adaptées pour vivre à l’intérieur des maisons et des appartements, ce qui explique leur présence toute l’année.
Une puce pond en moyenne 20 œufs par jour (jusqu’à 50 quand il fait chaud !) et son cycle complet (temps nécessaire pour passer d’un œuf à une puce adulte) varie de 14 jours lorsqu’il fait chaud et humide jusqu’à 140 jours.
Les puces peuvent transmettre aux chiens des vers (Dipylidium caninum) et déclencher des allergies.
Etant donné les particularités de vie des puces, vous l’avez compris, il est conseillé de faire un traitement préventif toute l’année et en cas d’infestation, un traitement de l’environnement peut être indispensable.
Il existe différents types de produits pour traiter ou prévenir l’infestation par les puces. Des pipettes à appliquer sur la peau, des colliers, des sprays et depuis peu des comprimés.
Le choix d’un antiparasitaire externe ne s’improvise pas. Il dépend de beaucoup de facteurs comme :
– le mode de vie de votre animal (promenades dans les bois, baignades…)
– le fait que vous voyagez dans le Sud de la France
– la race, le type de poils
– le fait que votre animal ait une maladie de peau
– la présence d’enfants en bas âge
– l’animal lui-même, qui prend facilement des comprimés ou pas, et se laisse appliquer des produits
– la présence d’un chat (certains antiparasitaires du chien sont toxiques pour le chat)
– et le fait que votre animal soit déjà infesté parce qu’il n’a pas été traité